Tous les articles par Pierre Mathelart

Mas de l’Oncle

Découvert ce week-end à la dégustation de printemps de la Maison Pirard de Genappes : le Mas de l’Oncle.

Ligne de conduite : fraîcheur et légèreté (à ne pas confondre avec “maigreur”).

La reprise du domaine par Fabrice BONMARCHAND date de 2011. Il est composé de 10 hectares, sur lesquels on retrouve principalement 45 % de Syrah, 30% de Grenache et 10 % de Mourvèdre qui sont la base de leurs Pic Saint Loup. Ces cépages sont complétés par du Carignan, du Cinsault, du Merlot et du Chenanson.

Le domaine vinifie également 2 hectares de cépage blanc, en fermage, principalement du Sauvignon et de la Marsanne.

J’ai goûté les deux “Plaisir“, blanc et rouge.

Voici mes commentaires pour lPLAISIR-Be blanc : “super vin de plaisir, léger (12°) et fruité. A boire très certainement à l’apéro”. Il est composé de 45% vermentino, 20% Sauvignon, 30 % Chardonnay et 5% Muscat.

Le rouge est “hyper-digeste, sur le fruit et la finesse. Le nom du vin correspond parfaitement à l’impression ressentie en bouche. C’est un excellent rapport qualité/prix”, qui allie la rondeur du Merlot et l’ampleur du Grenache.

Je ne manquerai pas de goûter leurs prochains millésimes !

Mes coups de cœur de la dégustation de printemps 2015 chez Pirard à Genappes

En bref, et avec le lien vers mon site www.plaisirduvin.be pour plus de détails, mes coups de cœur de la dégustation de printemps 2015 chez Pirard à Genappes :

Le rosé de l’été 2015

J’ai profité de la dégustation de printemps chez Pirard à Genappes pour choisir mon rosé 2015 (j’attendrai bien sûr la confirmation météo que l’été est bien arrivé avant de commander …).

Quelques valeurs sûres étaient en lice : Château Viranel à Saint-Chinian, Domaine Boudau à Rivesaltes, Château Lalis à Corbières. Mais c’est le Domaine Saint-André de Figuière en Provence qui a remporté la palme avec son rosé “Première“.

rose-premiere-domaine-saint-andre-de-figuiereNez d’agrumes et d’épices, bouche sensuelle et onctueuse, aucune lourdeur. C’est frais et délicat.

Le prix n’est pas riquiqui, 13,50€ quand même, mais ce rosé le vaut bien. Et puis n’oublions pas : “Boire et manger moins, mais mieux”.

Sinon, pour les fêtes de quartier où la quantité prime, le Domaine Saint-André de Figuière propose un autre rosé, le “Magali”, à 10,90€ (réduction de 5% si commande de 24 bouteilles).

Et si vous souhaitez rester en-dessous de 10 €, je peux vous conseiller le rosé “Choryphée” du Château Lalis en Corbières, à 6,80€ (réduction de 5% si commande de 24 bouteilles).

Tendances vin 2015

26 février 2015 : présentation à la presse de la foire aux vins “printemps 2015” de Delhaize. L’exposé du responsable “vins” fût très éclairant quant aux tendances d’achat de nos compatriotes.

logo_delhaize_67_cmyk

Tout d’abord une stagnation de la quantité, mais une augmentation de 2,3% en valeur. Qui disait “boire et manger moins, mais mieux” ?

On remarque ensuite un affaiblissement des rouges en faveur des rosés et des mousseux. Les blancs sont stables.

Si on se concentre sur les rouges, le Languedoc mène la danse grâce à une qualité en constante augmentation. Au niveau des progressions, saluons celle du Portugal (+ 20% !).

Les blancs languedociens ne sont pas en reste, avec une augmentation de 12%, mais à nuancer avec celle de l’Italie (+ 20% !).

Au rayon rosés, la Provence est en chute libre. Ce sont le Languedoc, l’Espagne, l’Italie et l’Afrique du Sud qui reprennent le flambeau.

Enfin, que dire des BIB (Bag In Box) ? Ils représentent près de 29% de la quantité totale de vin vendue en Belgique … Surprenant, non ?

Chianti Classico Fattoria la Presura

Je devine déjà le sourire légèrement cynique : du Chianti, la bouteille ronde empaillée servie à la pizzeria du coin. Quand on insiste en précisant que le Chianti fait partie de la Toscane, le sourire fait place à la franche rigolade.

Bref, c’est muni de cet à-priori que je me rends chez Vinodis, pour un cours/dégustation dédié à la Toscane. On sort quelques graphiques et mappemondes pour situer la région, des statistiques pour rappeler que du rouge italien a traversé des frontières pour aller colorer d’autres appellations, et enfin la dégustation (à l’aveugle) peut commencer.

Après quelques vins anecdotiques arrive ce breuvage au nez complexe, dans une explosion de fruits noirs, avec des soupçons de fruits rouges. On était assis, heureusement. On attend, un peu, afin de libérer les arômes. Et surtout se préparer mentalement à la suite. En bouche, du jus de viande et cuir pour certains, un côté sanguin pour d’autres. La matière est consistante, avec des tannins sur la finesse, le tout en équilibre presque parfait. La finale est suave à souhait. C’est frais et rond. Le plaisir se prolonge grâce à une longueur très appréciable.

laPresura

Enfin, le coup de massue : 10,90 €

Foncez

Fabrique4 à Paris

Je me rends occasionnellement à Paris, et à chaque fois se pose la question du resto : je pose rarement mes valises (plutôt “ma” que “mes” …) au même endroit, et ma crainte est de choisir au hasard un resto qui se révélera être un boui-boui bien crasseux. La dernière fois, en décembre, j’avais un peu de temps, et j’ai cherché “le” resto sur internet. Je me suis rendu dans le quartier des nominés, pour finalement entrer à Fabrique4, que je n’avais pas choisi : il n’y avait personne (mauvais signe …) mais c’était normal, j’avais oublié qu’à Paris on ne mangeait pas avant 20h. Autant vous le dire de suite : ce fut “la” révélation. Tellement que je me suis promis de revenir dans le même hôtel, proche du Fabrique4, malgré une invasion de Chinois.

F4

Nous sommes le 26 janvier 2015, et je sors de ce mythique Fabrique4. On est souvent déçu lorsqu’on revient dans un endroit qui nous a enchantés, tout simplement parce que la première fois était empreinte de surprise, il y avait un “momentum”, c’était “la” révélation. Et à la deuxième fois on se dit “bof, finalement …”. Et bien en sortant je leur ai déjà demandé si c’était ouvert au Carnaval, au cas où mon client me propose cette date comme prochain rendez-vous ! Je peux vous conseiller : le carpaccio de boeuf, le rouget-barbet, le thon rouge en croûte, le pain perdu, les bananes au citron vert. Pour la suite, faudra attendre fin février !